mardi 12 mai 2009

Choisir un poste de travail : priorité au coût


Quels critères pour choisir un poste de travail informatique ?

Plus de la moitié des entreprises ignorent combien leur coûtent leurs postes de travail PC… Si les coûts du matériel baissent rapidement, les problèmes de support, eux, vont souvent en augmentant, selon le degré de standardisation du matériel et du logiciel ! Pour optimiser le coût du matériel informatique, il convient avant tout de calculer le coût réel des installations et de choisir les postes et les applications ad hoc.
Calculer le coût de ses PC
Pour bien choisir votre matériel, il faut dépasser son prix d'achat pour considérer son TCO (Total Cost of Ownership ou coût total de possession), qui comprend l’ensemble des dépenses accompagnant le matériel : prix du PC, consommables, énergie, maintenance, ressources humaines, formations, supports, etc.
Le TCO vous offre une vision synthétique des coûts réels de votre informatique et des économies que vous pourriez réaliser en l'optimisant. Vous songerez alors peut-être à recourir à des solutions de financement, de location, ou même confier à une société tierce l'achat et la gestion de votre parc. De nombreuses formules existent : infogérance, leasing, crédit-bail, location financière, location évolutive.
I-cosoft Benchmark IT (
http://benchmark.i-cosoft.com/) vous permet de comparer en ligne vos investissements informatiques par rapport à la moyenne de votre secteur.
Choisir des postes adaptés aux besoins des collaborateurs
Ciblez les attentes de chaque utilisateur et privilégiez plutôt les produits de milieu de gamme, éprouvés sans être obsolètes. Traditionnellement, le poste de travail principal se décline sous la forme du 'desktop', qui associe une unité centrale - CPU (Central Processing Unit) ou processeur pour traiter l'information, sur sa carte mère qui recueille les composants électroniques de base de l'ordinateur, dont la mémoire (pour stocker temporairement applications et données sur lesquelles on travaille), une carte graphique pour l'affichage, un disque dur pour conserver les données, une alimentation électrique et des ventilateurs, et les composants I/O d'entrée/sortie – un écran, un clavier et une souris, sans oublier le système d'exploitation pour piloter l'ensemble et exécuter les applications.
Ce type de configuration présente trois intérêts : le prix, généralement le desktop est le moins cher des PC ; le confort d'utilisation, avec un clavier de taille normale, une souris plus ergonomique qu'une tablette sous le pouce, et un écran large ; et l'évolutivité, pour passer sur un écran plus grand, ajouter un disque dur, ajouter de la mémoire lorsque l'on adopte des applications plus puissantes, changer une pièce défectueuse, etc. Son gros point faible provient du volume occupé, qui impose de fixer le 'desktop' sur un bureau.
Deux autres types de postes peuvent se révéler intéressants pour des besoins légers à lourds :
L’ordinateur portable permet la mobilité, sans aujourd'hui céder sur les performances, grace à sa compacité. Un 'laptop' offre également l'opportunité de réaliser de réelles économies d'énergie, puisque sa consommation électrique est prise en compte dès sa conception (écran LCD, etc.). Pour un portable à déplacer mais qui ne sera pas utilisé en mobilité, utilisé uniquement sur un bureau dans l'entreprise ou au domicile, privilégiez un laptop 17 pouces, avec un écran plus large donc plus confortable et un clavier qui dispose d'un pavé un numérique. L'autonomie des batteries n'est alors pas une caractéristique essentielle. Tous les portables disposent aujourd'hui de la connectivité maximale pour travailler, Wi-Fi pour la connexion sans fil, Ethernet, ports USB... En revanche, un ordinateur portable n'est pas évolutif...
Le client léger est un poste réduit qui se limite à afficher les applications provenant de serveurs ou sous la forme de pages Web. Idéal pour une utilisation Internet, bureautique et écrans de saisie d'ERP (solutions de gestion), il accède directement au serveur où il puise les applications et les données dont il a besoin. Ses atouts sont nombreux : en terme de sécurité (pas de données ou d’applications en local sur le poste client), d’administration (contrôle des postes depuis la console administrateur) et de maintenance (temps de déploiement réduits, taux de panne très faible, durée de vie élevée). Le client léger bénéficie en outre d’une faible TCO. Il utilise par contre beaucoup de bande passante et ne permet l'utilisation du logiciel qu'en mode connecté. On utilisera alors un 'palliatif' pour accéder hors-ligne à des services fonctionnant normalement en ligne. Il faut aussi remarquer que le client léger présente le gros défaut d'être strictement limité dans ses usages aux applications que l'entreprise rend accessible et qu'elle a choisi pour un usage en volume. Pas d'application personnelle par exemple, même si elle s'impose dans le métier de son utilisateur !
Choisir ses applications déportées
Bien choisir la manière de délivrer les applications sur le poste de travail peut diminuer fortement vos coûts et pour cela, n’hésitez pas à utiliser largement les possibilités offertes par les services innovants :
Utilisez les ressources disponibles en ligne, avec les RIA (Rich Internet Application) des interfaces enrichies associées à des applications et la technologie SaaS (Software as a Service) accessibles en ligne. Elles vous donnent accès à des services ou logiciels informatiques depuis le navigateur internet, sans aucune installation. Economiques, faciles à utiliser et personnalisables selon vos besoins, elles sont généralement utilisées directement, mais nécessitent systématiquement que le poste reste connecté.
Les RDA (Rich Desktop Application) s’exécutent sur le poste de travail comme une application bureautique classique. Leur but est d’apporter sur le bureau l’interactivité et la souplesse que l’on trouve sur Internet.
Enfin, on peut dans certaines circonstances choisir les applications Open Source, qui en matière de développement permettent une libre redistribution, un accès au code source et la réalisation de travaux dérivés. Ces applications sont certes accessibles gratuitement, encore faut-il qu'elles soient supportées par vos services et/ou prestataires. Il faut également prendre en compte les usages et compétences des utilisateurs. Le prix de la licence d'un logiciel propriétaire peut être considéré comme élevé, mais lorsque l'utilisateur est formé sur ce produit, il est directement opérationnel. C'est le cas par exemple de nombre d'utilisateurs des solutions Office de Microsoft, Word, Excel et Powerpoint, qui par habitude refusent de passer sur OpenOffice pourtant gratuit...
Glossaire
RIA : Rich Internet ApplicationsRDA : Rich Desktop ApplicationSaaS : Software as a ServiceTCO : Total Cost of Ownership

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